Jayne Mansfield 1987

dimanche 16 octobre 2011

Jayne Mansfield 1967
- Simon Liberati -
Édition Grasset


  • Résumé :
    « Aux basses heures de la nuit, le 29 juin 1967 sur un tronçon de la route US 90 qui relie la ville de Biloxi à la Nouvelle Orléans, une Buick Electra 225 bleu métallisé, modèle 66, se trouva engagée dans une collision mortelle. »

    Dans cette Buick broyée se trouvait une femme, une "Hollywood movie star" de trente-quatre ans, danseuse nue à Las Vegas, célébrissime sex-symbol des années 50.
    Simon Liberait ressuscite Jayne Mansfield, l'actrice méconnue la plus photographiée au monde, fouille amoureusement dans les recoins les plus ténébreux de sa vie, retrace ses dernières heures en plein été hippie, qui disent aussi le crépuscule de l'âge d'or hollywoodien. Au programme : perruques-pouf, LSD 26, satanisme, chihuahuas, amants cogneurs, vie desaxée, mort à la James Dean, cinq enfants orphelins et saut de l'ange dans l'underground.
    Une oraison funèbre et morbid chic dans la droite ligne de Truman Capote et Kenneth Anger.
  • Critique :
 "Un polar, ou en tout cas un roman noir s'inspirant de la vie de Jayne Mansfield dans l'atmosphère américaine des années 60..." C'est du moins ce que j'ai pensé à la lecture de la quatrième de couverture. On peut dire que j'ai été plutôt surprise.
 
 Le roman commence par l'accident de Jayne Mansfield, sex-symbol des années 60 aux Etats Unis. C'est un début très curieux, où l'auteur s'attarde sur le moindre détail et raconte les faits avec la précision et le style d'un rapport policier... si bien que ce "début" s'éttire sur environ un tiers du roman. Par la suite, le récit se compoera de fragments de la vie de Jayne Mansfield...
 
 Si j'exprime ma surprise dans l'intoduction de ma critique, c'est que je ne m'attendais pas du tout à cela en ouvrant le livre. Je pensais bien y trouver l'accident en début de récit, mais je m'attendais à une suite composée d'analepses dans lesquelles la vie de Jayne Mansfield serait racontée de façon romancée. En réalité, il s'agit plutôt d'une sorte de "recherche" de l'auteur sur cette femme, bien érite de façon romancée mais sans aucune apparition de celle ci en "chair et en os".
 
 Ceci dit, tomber sur autre chose que ce à ce que l'on s'attendait à lire n'est pas forcément un mal. Un livre surprenant est souvent un bon livre...
L'atmosphère que m'inspirait la quatrième de couverture est bien présente (et bien décrite dans la phrase du résumé : "Au programme : perruques-pouf, LSD 26, satanisme, chihuahuas, amants cogneurs, vie desaxée, mort à la James Dean, cinq enfants orphelins et saut de l'ange dans l'underground." qui d'ailleurs avait contribué à orinter mon choix sur ce livre). Le roman nous emmène dans le mnde pas toujours recommandable des "stars" holliwoodiennes des années 60. Le récit est truffé de noms et de références que je n'avais pas toujours, mais ce ne m'a pas forcément gênée dans ma lecture. D'ailleurs, moi qui ne connaissais Jayne Mansfieldque de nom, ai pu en apprendre davantage sur elle.
 
 L'auteur évoque beaucoup de personnages intéressants comme LaVey, gourou de la secte "The Church of Satan" dans laquelle Jayne Mansfield était apparement impliquée. On regrette de voir très peu apparaitre ces personnages "en chair et en os" dans l'histoire, où l'auteur en parle sans toutefois les mettre en scène.
 
 En tous cas, le roman dans son ensemble est agréable à lire, d'autant plus que les détails qui m'ont déplu seront sûrementau goût d'autres lecteurs... Donc, à découvrir !
 
Coupie

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